Dernière mise à jour du site le mardi 27 décembre 2022
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Zona oculaire
Je suis sous traitement de ledertrexate et de cortisone
depuis un certain temps. Je suis suis atteinte d’un zona oculaire. Est-ce courant?
Ils ont tous un effet immunomodulateur ce qui veut dire qu’ils modifient le fonctionnement de notre système immunitaire; et c’est d’ailleurs par ce mécanisme qu’ils agissent sur la maladie.
Toutefois cela peut aussi entraîner une diminution de nos défenses vis-à-vis de certains agents infectieux et en particulier du virus du zona. Il existe donc un risque légèrement accru de souffrir d’un zona lorsque l’on est traité avec du ledertrexate ou un corticoïde.
L’important, dans ce cas, est de faire le diagnostic le plus
rapidement possible, afin d’interrompre ces médicaments et de prendre des antiviraux.
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Peut-on envisager une grossesse ?
Quels sont les risques encourus pour la conception d'un enfant lorsqu'on est atteint de PR?
Il faut distinguer plusieurs problèmes différents :
• Lorsqu’un femme atteinte de PR est enceinte, sa maladie s’améliore généralement de façon nette pendant toute la grossesse. On peut parfois observer une nouvelle poussée quelques semaines après l’accouchement.
• Il faut tenir compte du fait qu’une atteinte importante des hanches peut compromettre un accouchement par les voies naturelles et imposer la réalisation d’une césarienne.
• Bien que des facteurs génétiques existent, la PR est une maladie dans laquelle interviennent plusieurs gènes et le risque qu’un enfant né d’un parent atteint de PR soit lui-même atteint de la maladie plus tard est négligeable.
• La présence d’une PR chez la mère n’entraîne aucun risque particulier chez son futur enfant.
• Certains médicaments sont déconseillés avant la conception, pendant la grossesse, ainsi que pendant l’allaitement. La femme ou l’homme atteint(e) de PR qui désire faire un enfant doit en avertir son médecin de manière à adapter éventuellement le traitement en conséquence.
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Peut-on donner du sang ou ses organes lorsqu'on est atteint de PR?
En ce qui concerne le sang, la loi belge précise explicitement que les patients atteints de PR ne peuvent être donneurs.
En revanche, rien ne s’oppose à ce qu’un patient atteint de PR donne un organe. C’est l’équipe des médecins préleveurs qui déterminera, comme pour tous les donneurs, si l’organe considéré est de qualité suffisante pour être éventuellement greffé.
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Que peut-on attendre du méthotrexate ?
Le méthotrexate est un traitement de fond qui régule le système immunitaire et ses cellules (notamment les lymphocytes et macrophages) impliqués dans le processus inflammatoire de la polyarthrite.
Le Méthotrexate est actuellement reconnu comme le traitement le plus efficace et le plus utilisé au long cours par les patients souffrant de PR.
Comme tout médicament, il possède quelques effets secondaires peu fréquents et nécessite une surveillance biologique régulière des paramètres hépatiques et hématologiques.
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La cortisone et les anti-douleurs disparaîtront-ils un jour de ma vie ?
La cortisone et les anti-douleurs font partie des traitements très utiles pour réduire les symptômes de la PR. Ils peuvent être modulés selon l’évolution de la PR mais restent souvent indispensables au long cours.
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Les infiltrations sont-elles un passage obligé pour le restant de mes jours ?
Les infiltrations sont indiquées en cas de poussée articulaire limitée à une ou quelques articulations. Le geste local très efficace peut être répété en fonction de l’évolution mais limité à 3 x par an au sein de la même articulation.
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Les attelles sont-elles obligatoires si on n’éprouve pas de douleurs aux poignet
Les attelles peuvent être utiles pour maintenir l’articulation si celle-ci est fort déformée, l’autre objectif étant de réduire la douleur et d’améliorer le confort au quotidien.
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La PR atteint-elle souvent les yeux ?
Le traitement de fond peut-il soulager ou stopper l’évolution ? Faut-il craindre la cécité ?
Bien que la polyarthrite rhumatoïde (PR) touche surtout les articulations, il s’agit d’une maladie générale qui peut altérer d’autres organes, et notamment les yeux.
Cette complication est rare et consiste en une atteinte inflammatoire des enveloppes de l’œil (le blanc de l’œil et la cornée). Elle survient le plus souvent chez des patients affectés par une forme sévère de la maladie rhumatoïde, et nécessite des traitements énergiques.
Plus souvent, les patients atteints de PR peuvent souffrir d’un dysfonctionnement de certaines glandes comme les glandes lacrymales qui fabriquent les larmes, et les glandes salivaires qui fabriquent la salive. On parle alors de « syndrome sec » ou de « syndrome de Sjögren ».
Lorsque les glandes lacrymales sont touchées, elles produisent trop peu de larmes et les yeux sont secs comme s’il y avait du sable. Si l’on n’y prend attention en humidifiant régulièrement les yeux avec des larmes artificielles et en consultant son ophtalmo en cas de nouveau symptôme , la sécheresse oculaire peut (très rarement) se compliquer d’infections ou d’ulcérations très menaçantes pour la vue". Pour ce syndrome sec, les traitements généraux n’ont que peu d’effet, et ce sont surtout les traitements locaux administrés par l’oculiste qui sont utiles.
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Pourquoi certaines personnes présentent-elles des nodules rhumatoïdes aux coudes
Qu’appelle-t-on « nodule rhumatoïde » ? En quoi consistent-ils ?
Les nodules rhumatoïdes sont des grosseurs que l’on peut voir apparaître sous la peau, en différents endroits du corps, en général en regard des articulations, mais parfois loin de celles-ci.
Ils surviennent le plus souvent chez des patients atteints de PR depuis longtemps, ou à la faveur de certains médicaments comme le Ledertrexate Ò. Leur taille peut varier fortement et certains nodules peuvent disparaître spontanément.
Ils sont indolores et ne nécessitent pas de traitement spécial, à moins qu’ils ne gênent le patient par leur taille ou leur localisation, en raison de frottements ou d’un aspect inesthétique.
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