Dernière mise à jour du site le mardi 27 décembre 2022
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Un diagnostic précoce difficile
Au début, le diagnostic précoce de la P.R. est difficile et repose avant tout sur des données cliniques.
Les symptômes observés peuvent en effet correspondre à d’autres maladies dont le traitement et le pronostic sont différents (diagnostic différentiel avec : goutte, arthrose, rhumatisme articulaire aigu, lupus érythémateux, sclérodermie, spondylarthrite …).
C’est essentiellement un diagnostic clinique basé sur l’interrogatoire et l’examen.
A ce stade de la maladie il n’y a pas de déformations articulaires.
Dans la plupart des cas (70%), il s’agit initialement d’une arthrite périphérique touchant les poignets, une ou plusieurs articulations des mains ou des doigts, parfois les avant-pieds.
Dans 20% des cas, la P.R. commence comme une polyarthrite aiguë fébrile faisant penser à un rhumatisme articulaire aigu.
Quel que soit le mode de début, le bilan radiologique est normal et les données biologiques ne sont pas spécifiques.
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Examens sanguins et radiologiques
A la phase d’état dite " déformante ", on note une atteinte articulaire souvent importante, apparue par poussées successives, entraînant des déformations.
C’est généralement à cette phase qu’on observe les manifestations extra-articulaires.
La biologie peut aussi aider à poser le diagnostic. Dans le sang, on constate une augmentation de la vitesse de sédimentation. Il existe aussi très souvent une anémie qui est liée à l’inflammation chronique.
On recherche encore la présence d’auto-anticorps tels que le «facteur rhumatoïde» et les anticorps anti-citrullines.
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Le facteur rhumatoïde
On recherche aussi la présence du " facteur rhumatoïde ". Ce facteur rhumatoïde, qui a donné son nom à la maladie, est un anticorps particulier que l’on recherche dans le sérum (réaction de Waaler Rose, test au latex).
A la phase de début de la maladie ce facteur rhumatoïde est absent. Il n’apparaît que 6 mois à 1 an après l’installation des signes articulaires.
Dans 20 à 30% des cas environ, ce facteur rhumatoïde n’apparaît jamais. Récemment, on a pu démontrer que les anticorps anti-citrulline étaient également retrouvés de manière spécifique au cours de la PR.
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Echographie et IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)
Il faut savoir que le bilan radiologique est souvent normal au tout début.
D’autres examens radiologiques comme l’échographie ou la résonance magnétique peuvent être réalisés. Ils donnent des images plus complètes des signes de la PR mais parfois non spécifiques et leur interprétation nécessite une expertise de l’évaluateur.
Enfin, si le diagnostic ne peut être posé car les critères restent insuffisants, on parle alors d’arthrite indifférenciée. Il est très utile de suivre attentivement l’évolution afin de poser un diagnostic au long cours.
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